mise à jour 6 juin 2016
Un arrêt de la Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 25 mai 2016, 14-20.578, Publié au bulletin, vient de remettre en cause le principe selon lequel la stipulation dans le contrat de travail d’une clause de non concurrence nulle cause nécessairement un préjudice au salarié.
Désormais le préjudice du salarié doit être prouvé.
Pour mémoire avant cet arrêt voici la position de la Cour de Cassation :
Il importe peu que le salarié n’ait jamais été tenu de respecter la clause à compter de la rupture de son contrat de travail parce que la société l’avait libéré de toute obligation de non-concurrence dans la lettre de licenciement (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 2 juillet 2014, 12-27.285, Inédit)
Cela signifiait clairement que les employeurs doivent revoir leur copie … et modifier les contrats en cours qui comporteraient des clauses illicites (notamment sans contrepartie financière ).
Il s’agissait d’une jurisprudence constante de la Cour de Cassation depuis 2011 (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 12 janvier 2011, 08-45.280, Publié au bulletin, Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 10 avril 2013, 11-30.081, Inédit ; Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 24 avril 2013, 12-15.204, Inédit)
Une réflexion sur « Conséquence de l’existence d’une clause de non concurrence nulle dans le contrat »