Depuis la Loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit du 17 mai 2011, les conventions conclues entre un dirigeant (ou un actionnaire détenant plus de 10 % du capital) et la société, portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales ne sont plus considérées comme suspectes.
Dès lors, il n’y a plus d’obligation légale ni de les communiquer au Président du Conseil d’Administration ou du Conseil de surveillance, ni au Commissaire aux comptes, ni aux actionnaires.
Cela ne signifie pas que les dirigeants peuvent soustraire au regard des associés toutes les conventions.
Seules les conventions constituant :
– des opérations courantes
– et conclues à des conditions conformes aux prix et aux usages du marché auquel elles s’appliquent
sont concernées par cette » absence de contrôle ».