- (mis à jour le 21/01/14)
La Cour de Cassation a tranché !
L’existence d’un différend entre les parties au contrat de travail n’interdit pas la signature d’une rupture conventionnelle.
Mais la validité de ladite rupture conventionnelle est subordonnée à la preuve d’un consentement libre et éclairé des deux parties.
Or la validité du consentement est plus facilement contestable lorsqu’il existe un différend entre les parties.
La Cour de Cassation vient en effet de juger par un arrêt de principe que : « si l’existence, au moment de sa conclusion, d’un différend entre les parties au contrat de travail n’affecte pas par elle-même la validité de la convention de rupture conclue en application de l’article L. 1237-11 du code du travail, la rupture conventionnelle ne peut être imposée par l’une ou l’autre des parties « . (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 23 mai 2013, 12-13.865, Publié au bulletin ; Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 15 janvier 2014, 12-23.942, Publié au bulletin )
La prudence dans l’utilisation de ce mode de rupture est donc vivement conseillée en cas de conflit latent ou ouvert entre les parties.
2 réflexions sur « Signer une rupture conventionnelle dans une situation conflictuelle »