Quand l’employeur envisage de licencier le salarié, il convoque le salarié en lui précisant l’objet de la convocation.
Si il décide de licencier le salarié, le licenciement doit intervenir dans un délai précis :
En effet, la sanction ne peut intervenir moins de deux jours ouvrables, ni plus d’un mois après le jour fixé pour l’entretien. (Article L1332-2 du code du travail).
Que se passe -t-il si l’employeur notifie le licenciement trop tôt ou trop tard ?
Le licenciement est sans cause réelle et sérieuse. (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 27 février 2013, 11-27.130, Publié au bulletin)
La Cour de Cassation précise le délai d’un mois à compter de la date de l’entretien préalable n’est ni suspendu, ni interrompu pendant la période de suspension du contrat de travail provoquée par un accident de travail, une maladie professionnelle ou une maladie non professionnelle du salarié.
Une réflexion sur « Du sort du licenciement prononcé plus d’un mois après l’entretien préalable »