Il y a parfois des affaires pour lesquelles le licenciement pour faute grave semble difficile à contester.
C’est le cas notamment des injures proférées par un salarié devant témoin à l’égard de clients de l’entreprise.
La Cour de Cassation nous en donne une illustration récente en confirmant la validité du licenciement pour faute grave d’un salarié dont les mots ont manifestement été plus que malheureux. (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 6 novembre 2013, 12-24.595, Inédit)
Dans ce dossier, un salarié avait utilisé ces termes envers un client de l’entreprise.
» Tu n’es qu’un pédé, je vais violer ta femme et vais brûler ta maison avec les chiens « .
Son employeur ayant assez peu apprécié lesdits propos qui lui avaient été rapportés, l’avait licencié pour faute grave.
Le salarié s’était alors plaint devant le Conseil de Prud’hommes, puis la Cour d’Appel du caractère injuste de la sanction, prétextant un passé professionnel sans reproche et une forte pression au travail.
Il a eu tort bien évidemment …