🛑Stopper le harcèlement moral en rompant le contrat de travail .. oui mais comment ? 🛑
Prendre conscience du harcèlement subi est une première étape vers la guérison mais souvent cela s’accompagne d’un changement professionnel radical.
👉Comment faire ?
🚫En général, face à un mal-être profond la première réaction du salarié est de vouloir démissionner.
C’est une fausse bonne idée.
Certes cette solution est rapide mais elle s’accompagne :
▶️ De la perte définitive des droits aux allocations chômage,
▶️ De la quasi-impossibilité d’imputer la faute de la rupture à l’employeur,
▶️ De la perte de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Bref, la démission n’est jamais la bonne solution.
🚫Une autre idée vient alors au salarié : l’abandon de poste.
C’est également une mauvaise idée.
Certes cette solution oblige l’employeur à licencier le salarié mais elle s’accompagne :
▶️ D’un droit pour l’employeur de garder des mois le salarié dans ses effectifs sans le licencier et sans salaire,
▶️ De la perte de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement,
▶️ De la quasi-impossibilité d’imputer la faute de la rupture à l’employeur.
De plus il existe un risque de perte des droits aux allocations chômage si les projets législatifs actuels viennent à devenir effectifs.
👉 Il faut donc s’orienter vers d’autres voies.
Ce sont des voies moins connues mais efficaces :
⏩ La prise d’acte de la rupture aux torts de l’employeur,
⏩ La résiliation judiciaire.
Ces deux modes de rupture reposent sur le fait de soulever des manquements suffisamment graves de l’employeur justifiant de mettre un terme à la relation contractuelle aux torts de l’employeur.
⚠️ Attention ces deux modes de rupture nécessitent une consultation en cabinet d’avocat préalable pour pouvoir les engager sereinement.
En effet, ils doivent être bien préparées et s’accompagner d’une procédure judiciaire pour être totalement efficaces .
De plus il faudra choisir au cas pas cas entre l’option de résiliation judiciaire ou celle de prise d’acte de la rupture.
🍀A terme, ces deux modes de rupture permettent d’obtenir une rupture aux torts de l’employeur et le bénéfice des allocations chômages si le harcèlement est reconnu.