Le salarié qui a été élu en tant que juge au conseil de prud’hommes est appelé conseiller prud’homal .
La Cour de Cassation estime depuis 2012 que le mandat de conseiller prud’homal doit être porté à la connaissance de l’employeur, si le salarié veut se prévaloir du statut protecteur attaché à ce mandat (C. trav., art. L. 2411-22).
Ce statut implique notamment que l’employeur doit obtenir l’autorisation de l’inspection du travail pour pouvoir rompre le contrat de travail du salarié protégé.
La Haute Juridiction vient de préciser que cette information doit être renouvelée à chaque réélection du salarié en qualité de conseiller prud’homal. (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 30 septembre 2015, 14-17.748, Publié au bulletin)
Dans cette affaire, une salariée, conseillère prud’homale, dont le mandat avait été renouvelé, avait signé une rupture conventionnelle avec son employeur.
Par la suite, elle avait sollicité la nullité de la rupture conventionnelle pour défaut d’autorisation de l’inspecteur du travail.
Une réflexion sur « Conseiller prud’homal et protection face au licenciement »